Pourquoi Napoléon a fait exécuter le Duc d'Enghien ?

août 26, 2024

La mort du duc d’Enghien a été initiée par Napoléon Bonaparte. Ce dernier l’a jugée nécessaire pour la sûreté et défendre l’intérêt et l’honneur du peuple français, sachant que le comte d’Artois entretenait plusieurs assassins dans Paris. Il a exprimé cet aveu à plusieurs reprises. Pendant son exil, il a voulu revendiquer la mise à mort du dernier des Condés, ce qui montre l’importance de cette affaire à ses yeux.

Le comportement du duc d’Enghien par rapport au peloton d’exécution

Le duc d’Enghien a été arrêté et jugé durant le règne de Napoléon Bonaparte, comme quoi, il menace la sûreté, l’intérêt et l’honneur du peuple français. Malgré son comportement face au peloton, le duc d’Enghien n’a eu aucune chance pour rester en vie. Dès que la sentence a été prononcée dans la journée, aussitôt l’exécution a été mise en œuvre. La nuit qui suit cette sentence, le duc d’Enghien doit être exécuté. Pourtant, celui-ci est sûr de son honnêteté, tout en niant avoir voulu tuer Napoléon Bonaparte. Toutefois, il confirme en tant que Bourbon que sa mission consiste à combattre le régime afin de remettre un roi sur le trône de la France. Certes, il n’a pas créé de complot. Mais il projetait de se joindre aux armées anglaises.

En parallèle : L’art du collage contemporain : assemblage créatif

Avant sa mort, le duc a souhaité écrire à Napoléon, mais sa demande a été rejetée. Selon le duc, le fait de communiquer entre grands esprits et hommes d’honneur pourrait faire annuler sa condamnation à mort. Pendant qu’il est emmené en pleine nuit devant le peloton d’exécution, il dit qu’il lui est affreux d’être mis à mort de la main des Français.

Comment s’est déroulé le jugement du duc d’Enghien ?

Lors de son enlèvement, le duc d’Enghien a été par la suite enfermé à Strasbourg avant d’être transféré à Vincennes. D’autres personnes ont également été arrêtées, à savoir :

A découvrir également : Les instruments de musique traditionnels africains : sons ancestraux

  • Louis-Antoine-Henri Bourbon,
  • Le général marquis de Thumery,
  • Le colonel baron de Grunstein,
  • Le lieutenant Schmidt,
  • L’abbé Wenborm, aide de l'ancien archevêque de Strasbourg et son secrétaire l'abbé Michel,
  • Les domestiques du duc, etc.

Le tribunal militaire a été présidé par le général Hulin sans qu’il n’y ait de témoin ni de défenseur. Les papiers saisis n’ont pas été portés à la connaissance du tribunal. Selon le texte du jugement signé par 7 juges, le duc d’Enghien doit être exécuté pour faits d’armes contre la France et pour être soldé par l’Angleterre. Le texte a été publié dans le moniteur universel où il a été mentionné que le duc avait porté des armes contre la République française. De plus, il avait offert ses services au gouvernement anglais qui était l’ennemi du peuple français. Il a été également condamné pour avoir pratiqué des intelligences dans la place de Strasbourg, ayant pour objectif de soulever des départements circonvoisins pour y opérer une diversion favorable à l’Angleterre.